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24 avr. 2016

Chronique - La Passe-miroir, T1 : Les fiancés de l'hiver (C. Dabos)

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Ma note: 6/8
E d i t e u r : Gallimard jeunesse
P r i x : 1 8 . 0 0 e
C o l l e c t i o n : -
G e n r e: Fantasy
P a r u t i o n : 6 Juin 2013
P a g e s :  528


R é s u m é
Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'Arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.


Mon avis
J’étais très impatiente de lire ce livre, pour deux raisons. L’auteur est française, et ce livre est encensé ! Vraiment, je ne cessais pas d’en attendre parler, si bien que j’ai été intriguée. Entendons-nous bien. J’avais déjà lu le résumé et je n’étais pas plus emballée que ça, je me demandai bien où ça pouvait aller et je ne voulais pas me lancer dans une lecture laborieuse, c’était vraiment pas le moment. Mais, force m’ait été de constater que je ne pouvais pas passer à côté d’un bouquin apprécié par la majorité des blogueurs. Et puis, je l’avoue bien volontier, la couverture - qui est juste sublime au possible - a fini de ma convaincre!


Christelle Dabos a une plume vraiment très agréable, j'ai été prise tout de suite dans l’histoire, complètement absorbée par cet univers décalé et définitivement barré. Sérieusement, je me suis demandé ce qu’avait bien pu fumer Christelle Dabos pour avoir réussi à imaginer un monde pareil. L’auteur a réussi là où beaucoup échoue: créer un monde unique, complet, magique. J’ai adoré être plongée dans ce monde fragmenté avec ses arches et ses cités volantes.


J’ai véritablement était dépaysée, et c’est très agréable, j’avais l’impression de voyager. Je me suis sentie animiste sur le pôle, je découvrais le décor et son envers. On suit vraiment très bien les sentiments d’Ophélie, ses impressions, ses incompréhensions, ses interrogations, on a les mêmes - ou presque.


J’admire vraiment le travail de C. Dabos sur ce livre, elle a rendu simple quelque chose qui, pour moi, est habituellement difficile: s’intégrer à un monde imaginaire, un monde qu’on ne connaît pas. Je m’explique, ne vous en faites pas. La fantasy est un genre que j’aime beaucoup MAIS j’ai parfois beaucoup de mal à rentrer dedans, à m'approprier chaque univers. Ce n’est pas du tout le cas avec La passe Miroir oui, le style peut surprendre mais ça ne m’a nullement gênée et je suis intégrer à ce monde dans difficultés, et une fois dedans…. On ne veut plus en sortir!  


Je ne savais pas forcement à quoi m’attendre et je dois avouer que j’ai trouvé ce livre très adulte, alors que je m’attendais à quelque chose de plus “Simple”. Disgrâce sur ma personne! Je l’ai déjà dit il est très bien écrit et l’auteur n’a pas cherché à simplifier son style, son écriture, à la lisser. On a des contrastes entre des passages assez fluides et d’autres plus abruptes et c’est une écriture qui correspond très bien au personnage principale: Lisse en apparence et difficile dans sa personnalité.


Ce livre est un petit pavé, plus de 500 pages (rien que ça) et quand on sort d’une nouvelle qui en fait 50… bah ça peut effrayer. Mais, bizarrement, on n'aperçoit à peine les pages qui se tournent toutes seules. Il se passe toujours quelque chose, attention, je ne dis pas qu’il se passe des trucs énormes à chaque page, mais il y a toujours un petit quelque chose qui nous tient, qui pousse à aller au bout.


L’une de ces choses, justement, c’est les relations entre les personnages. Il y a énormément de personnage dans ce roman, et je n’exagère pas. Quand on sait que tous les personnages du pôle ont un grain, on peut de suite se dire que les relations que peut tisser Ophélie ou qu’ils peuvent avoir entre-eux sont intéressantes et nous apportent pas mal de questions. En effet, on (ou moi tout du moins) a beaucoup de mal à comprendre le fond de leurs pensées, ça devient un vrai défi de comprendre qui pense vraiment quoi, qui est honnête etc.
Je noterai trois relations que j’ai beaucoup aimé et que j’avais hâte de retrouver dans le tome 2: Ophélie/Bérénilde Berénilde/Thorn et… Thorn/Ophélie. On ne sais jamais quoi penser et quand on pense savoir, on nous fait bien comprendre que “peut-être bien que non, finalement”. J’apprécie avoir des relations qui ne soit pas complètement lisses (“Je déteste” ou “j’adore”). Et puis malgré sont aspect dur, j’en pince un peu pour Thorn et son esprit rigide de mathématicien, voilà -c'est dit!


La version courte

Une plume particulière qui dessine un monde singulièrement surprenant avec des personnages complètement barrés auxquels on s’attache malgré nous.










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